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mercredi 4 avril 2018 à 14h

Rassemblement contre la précarité dans l'Education Nationale

LA PRÉCARITÉ N'EST PAS UN MÉTIER

Si vous voulez participer à la construction de ce rassemblement :
- diffuser cet appel autour de vous,
- participer au rassemblement,
- penser co-voiturage.

RASSEMBLEMENT DES PRÉCAIRES DE L'EN

MERCREDI 4 AVRIL 14H
INSPECTION ACADEMIQUE

Appel à tou.te.s les précaires de l'éducation

Rassemblement MERCREDI 4 AVRIL 2018 à 14h

devant l'INSPECTION ACADEMIQUE à Gap

à mobiliser leurs collègues en prenant le temps d'en discuter collectivement dans leurs écoles et leurs établissements.

Pour un mouvement des précaires de l'éducation

AVS/AESH, CUI, AED, AP, personnel d'entretien et de cantine, professeur-es contractuel-les mais aussi élèves, enseignant-es titulaires et parents d'élèves, nous sommes tous concerné-e-s par la montée de la précarité dans la fonction publique : classes surchargées, sous-effectifs, salaires minuscules, renouvellements incertains, missions aléatoires et informelles etc.

Considérés comme des variables d'ajustement, alors même que nous sommes nécessaires au bon fonctionnement des établissements, nous enchaînons les contrats précaires souvent payés en-dessous du seuil de pauvreté. Sans statut digne de ce nom, nous sommes souvent en butte au mépris de nos hiérarchies.

Par ailleurs, par l'usage des contrats précaires, l'Éducation nationale fragilise nos droits, réduit les postes et nous met ainsi en concurrence, nous isole et nous contraint à accepter ses conditions. L'Éducation nationale est le premier employeur de précaires de France : elle entretient un système d'emploi subalternes fondé sur la précarité, en proposant une flopée de contrats à peine plus élevés que le RSA et en laissant leur renouvellement entre d'autres volontés que les nôtres : celles des gestionnaires du budget, notamment ceux de nos établissements (nous voulons entre autres que notre recrutement puisse relever du Rectorat, non plus des chefs d'établissement). Ces contrats effectuent aussi la casse de la fonction publique, la mise au pas par la précarité de nouvelles générations de surveillants, AVS/AESH, assistants pédagogiques et enseignants, tout.e.s non titulaires. Cette situation ne fait que s'aggraver avec l'arrivée des services civiques dans les collèges et lycées.

En supprimant cet été plus de 20 000 contrats CUI dans l'Éducation nationale, le gouvernement a bien démontré le mépris avec lequel, ici comme ailleurs, il nous considère. Nous nous mobilisons pour de meilleurs salaires, des effectifs à la hauteur des besoins, la reconnaissance pleine et entière de nos fonctions pédagogiques, la maîtrise de nos emplois du temps et la garantie du renouvellement de nos contrats.À plus long terme, nous voulons la titularisation de tou.te.s celles et ceux qui le souhaitent, sans conditions de concours, de diplôme, de nationalité, de formation ou de stage.