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jeudi 20 novembre 2014 à 20h30

Projection-débat : Journée Internationale de Solidarité avec la Palestine

2 soirées « film-débat »

à l'initiative de l'AFPS 05dans le cadre de la Journée internationale de Solidarité avec la Palestine

La Journée du 29 novembre est l'occasion chaque année d'appeler l'attention de la communauté internationale sur le fait que la question de Palestine n'est toujours pas réglée et que le peuple palestinien reste privé des droits inaliénables que lui a reconnus l'Assemblée générale, à savoir le droit à l'autodétermination sans ingérence extérieure, le droit à l'indépendance et à la souveraineté nationales et le droit de retourner dans ses foyers et de récupérer ses biens.Au Siège de l'ONU, à New York, le Comité pour l 'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien se réunit en séance extraordinaire pour célébrer la Journée internationale de solidarité. Un bulletin spécial rassemblant les textes des allocutions prononcées et des messages reçus à l 'occasion de la Journée internationale est publié chaque année par la Division des droits des Palestiniens du Secrétariat de l'ONU.

  1. A Briançon : jeudi 20 novembre 20h30, soirée à l'Eden Studio :

« Etat commun, conversation potentielle » - film de Eyal Sivan* Date de sortie : 09 octobre 2013

suivi d'un débat avec la participation de l'AFPS 05 - apéro palestinien

« L'État commun n'est pas une position de repli devant l'échec de la "solution" des deux États.

Ce n'est pas non plus "une des deux solutions possibles" entre lesquelles on aurait à choisir (...).

C'est la seule voie réaliste car elle est la seule à prendre en compte la situation actuelle, loin des projections géopolitiques ou démographiques. »

  1. A Gap : vendredi 21 novembre à 18h30 au CMCL de Gap. Un débat suivra entre 19h15 et 20h, en partenariat avec le Mouvement de la Paix

//www.film-documentaire.fr/photos/articles/Arreter-le-mur_MJ.jpg« Stop The Wall » Un film de Muriel Jacoub - 2014 - participation de la réalisatrice à confirmer.

« (…) C'est à travers les témoignages de ses guides, au plus près de leur vie quotidienne, que nous découvrons les villages sacrifiés par détournement de l'eau au profit des "colonies" ou les multiples humiliations qui rappellent au jour le jour la volonté de contrôle et de répression du gouvernement israélien, mais aussi l'organisation de la résistance des habitants. »

Film réalisé dans le cadre de la Campagne Stop The Wall*

Réservez vos soirées !

*Eyal Sivan est cinéaste israélien, Il est professeur à la School of Arts and Digital Industries de l'University of East London où il codirige le master de cinéma. Il est également enseignant à l'École des arts du son et de l'image du College Academic Sapir en Israël. Parmi ses derniers films : Route 181, fragments d'un voyage en Palestine-Israël (coréalisé avec Michel Khleifi, 2003), Pour l'amour du peuple (coréalisé avec Audrey Maurion, 2004) et Jaffa, la mécanique de l'orange (2009).

//www.cinemas-utopia.org/U-blog/toulouse/public/divers/2010/Eyal-Sivan.jpg75 ans : c'est le temps écoulé depuis le premier plan officiel de partition de la Palestine en deux États, l'un juif et l'autre arabe. Trois quarts de siècle pendant lesquels on a vu passer d'innombrables résolutions, conférences, déclarations, missions, « feuilles de route » et autres « relances du processus de paix ». Pourtant la perspective de voir « deux États vivant côte à côte dans la paix et la sécurité » est plus lointaine que jamais.
C'est que la partition de la Palestine historique en deux États n'est pas une solution, mais un discours. C'est un discours de guerre drapé dans une rhétorique de paix, qui permet de justifier les faits accomplis comme ceux à venir. Ce discours si commode ne peut pas déboucher, ne débouchera jamais sur une solution véritable, car la partition de la Palestine n'est tout simplement pas possible.
Il faut en finir avec l'idée de la partition et la remplacer par celle du partage de ce pays, sa mise en commun entre tous ceux qui y habitent et qui en deviendront les citoyens libres et égaux. Le partage, loin de représenter une utopie, est la seule solution réaliste et réalisable car elle correspond à la situation actuelle dans le pays.
Fait étrange, cet État commun est présenté tantôt comme une utopie - face à la solution « réaliste » qui n'a pas avancé d'un pouce en trois quarts de siècle - et tantôt comme une grave menace. Il faut choisir : une utopie ne peut pas être une menace - et si l'État commun constitue une menace, c'est qu'il n'est pas une utopie.
Aujourd'hui, le thème de One State, de l'État commun, est discuté dans le monde entier y compris en Israël. Il est grand temps que le public français, tenu jusqu'ici soigneusement à l'écart, puisse être informé des termes d'un si crucial débat.

//www.cemea.asso.fr/IMG/arton1124.jpg* La campagne « Stop the Wall ! », lancée par la Plateforme en novembre 2003, entre dans une nouvelle phase et se concentre sur la situation à Jérusalem-Est, qui est plus que jamais un élément stratégique essentiel de la politique de contrôle par l'Etat israélien de la Cisjordanie et du peuple palestinien.