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mardi 5 avril 2022 à 19h

Théâtre : "Pisser dans l'herbe"

Une pièce sur le système pénitentiaire de Christine Ribailly et Philippe Giai-Minet, interprétée par la compagnie Les Crues. Tournée : le 3 avril à 17h au Buffet de la Gare à Veynes, le 4 à 19h au Lieu à Embrun et le 5 à 19h aux Croquignards à la Roche-de-Rame.Prix libre.

Une tournée proposée par le collectif anti-répression Caramel.
Spectacle suivi d'une causerie en présence des artistes et d'une des autrices de la pièce.
Un repas sera proposé après la représentation à Embrun et à la Roche-de-Rame.

  • Dimanche 3 avril, 17h, Buffet de la Gare ( place de la gare), Veynes [1].
  • Lundi 4 Avril, 19h, le Lieu, Rue de la Levée (en face du vétérinaire et sur la route du plan d'eau), Embrun.
  • Mardi 5 avril 2022, 19h, Maison des Croquignards, La-Roche-de-Rame.

Prix libre.
Durée du spectacle : 1h15

Pisser dans l'herbe est un monologue construit à partir de lettres de trois détenus, Christine Ribailly, Emilie D., Philippe Lalouel et et du livre Pourquoi faudrait-il punir ? de Catherine Baker.
À travers un personnage central, ce texte parle des conditions de vie au milieu carcéral, du système pénitentiaire français.
La pièce dresse un tableau qui interroge la justice, l'administration pénitentiaire, la réinsertion et les modes répressifs.

Caroline Soula et Alexia Bouloukou, le duo de théâtre Les Crues nous livre un témoignage sur le système pénitentiaire actuel. Au-delà de l'émotion, cette pièce plonge le spectateur dans une réflexion à travers une mise en scène dépouillée où seules les voix et les expressions comptent.

"Mais je ne pensais pas être embarquée longtemps entre quatre murs. Ça a commencé avec deux gardes à vue suite à des manifestations contre le puçage des bêtes, avec refus de donner mes empreintes, à chaque fois je prends deux mois avec sursis. Puis une troisième garde à vue lors d'un parloir qui a mal tourné quand je suis allée visiter un pote : Outrage, Rébellion, cette fois deux mois de prison ferme, qui s'en suivent avec Outrage, Violence, Rébellion, un an ferme, qui s'ensuit avec Outrage, Violence, Rébellion, un an ferme, quatre ans plus tard j'y suis encore. Bref ça va couci-couça. Oui je refuse de donner mes empreintes. Oui je refuse les palpations humiliantes et répétitives. Laissez-moi en paix pisser dans l'herbe au milieu de mes moutons..."

Source : https://valleesenlutte.org/spip.php?article36…
Source : message reçu le 6 mars 12h