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dimanche 11 septembre 2022 à 14h

Le Monde doit sauver le Rojava

"Les échanges ont lieu en extérieur. Pour la projection, en intérieur, préparez vos plus beaux masques! Dans la salle, la jauge est limitée. Pour cette raison, avant de venir, veuillez vous inscrire à cette adresse : infoexlekiosk@exriseup.nexet"

Membre du réseau Serhildan et de la revue Lêgerîn, je vous propose deux Journées d'échanges, débats, infos et projection sur les évènements du Rojava et ce que nous pouvons faire et apprendre de leur lutte exemplaire. Un bref aperçu de l'actualité en cours et l'objectif plus précis de cette rencontre dans le PDF (ci-joint ou https://lekiosk.blackblogs.org/2022/07/30/res…)

Le peuple du Rojava constitue une menace majeure pour tout gouvernement existant, en particulier ceux qui ont des ambitions impérialistes, en montrant au monde un modèle viable de coexistence multiethnique pacifique, fondé sur une autonomie politique, culturelle et écologique vécue. Parallèlement à l'une des effusions de sang les plus atroces de ce siècle, une expérience sociale visionnaire a vu le jour il y a 10 ans, elle est maintenant menacée.

En juillet 2012, alors que les troupes d'Assad faisaient face à une insurrection armée dans le sud et le centre de la Syrie , le peuple du Rojava a établi un système d'auto-gouvernance décentralisée, basée sur des assemblées populaires, une équité entre les sexes et une inclusion radicale des minorités, entrevoyant une société post-domination, post-étatique, basée sur la profonde reconnaissance de la nécessité du leadership des femmes à tous les niveaux de la vie sociale et politique, d'un respect de tous les êtres vivants, d'une agriculture régénératrice et un système de justice transformative. Ce 10ème anniversaire témoigne d'une résilience et d'un engagement exceptionnel.

Malgré un accord de cessez-le-feu, les attaques constantes de drones par la Turquie ont à peine été rapportées dans les médias occidentaux.

La raison de cette répression : le peuple du Rojava constitue une menace pour tout gouvernement existant, plus spécialement ceux qui ont des ambitions impérialistes, en montrant au monde qu'un modèle de coexistence multiethnique et pacifique est possible.

Comme l'écrit le leader visionnaire Abdullah Öcalan, incarcéré depuis 1999 dans une prison turque de haute sécurité avec une peine de prison à vie : "Le véritable pouvoir de la modernité capitaliste n'est pas son argent et ses armes, mais sa capacité à étouffer toutes les utopies […] avec son libéralisme."

Des offensives Turques ont recommencé depuis le début du mois d'avril, avec des menaces de nouvelles incursions dans le Rojava

La Turquie poursuit ce plan avec le soutien tacite des alliés de l'OTAN.

Cette expérience du Rojava est gravement menacée, elle est encore plus importante aujourd'hui qu'elle ne l'était il y a dix ans, et elle résonne à un niveau mondial

Les démocraties libérales sont incapables de faire face au chaos climatique et d'autres crises urgentes, à l'injustice sociale et raciale, à l'extinction massive des espèces, à l'effondrement du système alimentaire,... La révolution du Rojava, les zapatistes au Mexique et dans d'autres des mouvements similaires à travers le monde - nous montrent qu'une transformation sociale digne et nécessaire est possible.

Pour ne pas louper et saluer cet expérience et cet anniversaire mémorable, parler de leur récent appel à fermer l'espace aérien du nord-est de la Syrie et pour faire pression sur l'état turc à rendre compte de ses crimes contre l'humanité. Pour être efficace, nous devons nous tenir au côté du Rojava et montrer notre solidarité au delà des mots et des appels. Nous ne pourrons pas arrêter cette catastrophe immédiatement, mais commencer à construire des espaces en dehors de cette logique de négation de la vie de cette modernité capitaliste, penser au delà des états-nations, du capitalisme et du patriarcat.

Le travail essentiel de notre époque est de s'attacher à créer justement des espaces appropriés pour s'épanouir, créer et soutenir les communautés autonomes décentralisées.

Le peuple du Rojava constitue une menace majeure pour tout gouvernement existant, en particulier ceux qui ont des ambitions impérialistes, en montrant au monde un modèle viable de coexistence multiethnique pacifique, fondé sur une autonomie politique, culturelle et écologique vécue. Parallèlement à l'une des effusions de sang les plus atroces de ce siècle, une expérience sociale visionnaire a vu le jour il y a 10 ans, elle est maintenant menacée.En juillet 2012, alors que les troupes d'Assad faisaient face à une insurrection armée dans le sud et le centre de la Syrie , le peuple du Rojava a établi un système d'auto-gouvernance décentralisée, basée sur des assemblées populaires, une équité entre les sexes et une inclusion radicale des minorités, entrevoyant une société post-domination, post-étatique, basée sur la profonde reconnaissance de la nécessité du leadership des femmes à tous les niveaux de la vie sociale et politique, d'un respect de tous les êtres vivants, d'une agriculture régénératrice et un système de justice transformative. Ce 10ème anniversaire témoigne d'une résilience et d'un engagement exceptionnel. Malgré un accord de cessez-le-feu, les attaques constantes de drones par la Turquie ont à peine été rapportées dans les médias occidentaux.

La raison de cette répression : le peuple du Rojava constitue une menace pour tout gouvernement existant, plus spécialement ceux qui ont des ambitions impérialistes, en montrant au monde qu'un modèle de coexistence multiethnique et pacifique est possible.Comme l'écrit le leader visionnaire Abdullah Öcalan, incarcéré depuis 1999 dans une prison turque de haute sécurité avec une peine de prison à vie : "Le véritable pouvoir de la modernité capitaliste n'est pas son argent et ses armes, mais sa capacité à étouffer toutes les utopies […] avec son libéralisme." Des offensives Turques ont recommencé depuis le début du mois d'avril, avec des menaces de nouvelles incursions dans le Rojava. La Turquie poursuit ce plan avec le soutien tacite des alliés de l'OTAN.

Cette expérience du Rojava est gravement menacée, elle est encore plus importante aujourd'hui qu'elle ne l'était il y a dix ans, et elle résonne à un niveau mondial. Les démocraties libérales sont incapables de faire face au chaos climatique et d'autres crises urgentes, à l'injustice sociale et raciale, à l'extinction massive des espèces, à l'effondrement du système alimentaire,... La révolution du Rojava, les zapatistes au Mexique et dans d'autres des mouvements similaires à travers le monde - nous montrent qu'une transformation sociale digne et nécessaire est possible.

Pour ne pas louper et saluer cet expérience et cet anniversaire mémorable, parler de leur récent appel à fermer l'espace aérien du nord-est de la Syrie et pour faire pression sur l'état turc à rendre compte de ses crimes contre l'humanité. Nous devons montrer notre solidarité au delà des mots et des appels. Nous ne pourrons pas arrêter cette catastrophe immédiatement, mais commencer à construire des espaces en dehors de cette logique de négation de la vie de cette modernité capitaliste, penser au delà des états-nations, du capitalisme et du patriarcat.

Le travail essentiel de notre époque est de s'attacher à créer justement des espaces appropriés pour s'épanouir, créer et soutenir les communautés autonomes décentralisées.

Texte rédigé en hommage à la lutte au Rojava et aux luttes révolutionnaire et autochtones plus généralement.

La révolution du Rojava vient de célébrer sa dixième année le 19 juillet 2022. C'est pour cela qu'il est venue l'idée de la création d'un réseau de personnes intéressées à promouvoir et à s'intéresser à cette lutte qui est devenue, en Europe, l'un des mouvement de masse le plus populaire et le plus progressiste. Sa stigmatisation actuelle signifie une stigmatisation de tous les protestations et les actions politiques plus généralement.

Construire un réseau de réflexion et de soutien sur les recherches et les interventions sociales au Rojava.

Créer un groupe de réflexion qui rejette les modèles hiérarchiques et nationalistes ambiants, et réfléchir à la démocratie sans l'État, pour discuter de tout ce qui est essentiel et invisible dans cette modernité capitalisme.

Il est temps pour nous de nous pencher sur ceux qui ont déjà décidé de sortir de la logique capitaliste, et qui adhèrent à la logique coopérative et communautaire de demain… On ne peut pas penser la résistance, l'émancipation, que ce soit en contexte colonial ou de colonialité sans aller voir ce que ces femmes et ces hommes qui ont été confrontées à des violences quotidiennes et de nombreux génocides ont à dire et ce qu'elles font à un moment donné dans leur vie.

Nous devenons libres en construisant la liberté dans les fissures et les crevasses du système qui s'effondre tel qu'il se présente, et non en colmatant ces fissures avec la substance même de ce qui définit les mécanismes étatiques ou les structures de domination qui se referment déjà sur nous.

La hiérarchie de l'humain sur la nature est questionnée, elle fait appel à la construction de relations d'entraide dans la diversité et à la compréhension de l'interdépendance mutuelle.

Pour parler du Rojava, un bref aperçu des idéologies de quelques penseurs qui ont influencé ce mouvement révolutionnaire, et notamment Murray Bookchin, qui, en 2022, est toujours très peu connu en France. Il a été le premier à parler d'écologie sociale, qui a influencé d'innombrables mouvements d'écologie radicale dans le monde, dont Abdullah Öcalan, qui a ouvert la voie au mouvement de libération

du Kurdistan..

Source : https://lekiosk.blackblogs.org/2022/07/30/res…
Source : message reçu le 2 août 12h